Du 21 au 25 juillet 2025, Dakar a accueilli un atelier régional de renforcement des capacités au profit des membres du consortium RADiUS, dans le cadre du projet financé par l’Union européenne à travers l’initiative DeSIRA. Cette formation a eu pour objectif d’améliorer la gestion administrative et financière, la passation des marchés, ainsi que les compétences en communication et en gestion des connaissances (CKM) des équipes impliquées.
Le projet RADiUS – Réseau en Agroécologie pour promouvoir la durabilité des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest et du Centre – coordonné par le CORAF, est mis en œuvre dans cinq pays (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Sénégal) en partenariat avec des institutions de recherche et de développement. Face aux nombreux défis des systèmes alimentaires en AOC (dégradation des sols, impacts climatiques, faible accès au financement et au marché), le projet mise sur l’agroécologie comme levier de transformation durable.
Afin de garantir une mise en œuvre rigoureuse et transparente des activités, le CORAF a organisé cette formation à l’attention des points focaux, comptables, responsables financiers, chargés de passation des marchés et chargés de communication des structures partenaires. L’objectif était de permettre une meilleure appropriation des procédures internes du CORAF et de celles de l’Union européenne, de renforcer les capacités de rapportage et de veiller à une capitalisation efficace des résultats du projet.
Pendant cinq jours, les participants ont alterné entre présentations théoriques, études de cas pratiques et travaux de groupe. Des sessions spécifiques ont été consacrées à la gestion budgétaire, au reporting financier, à l’analyse des stratégies CKM et à l’élaboration d’un plan d’action opérationnel.
Au-delà de la transmission de connaissances techniques, cet atelier a permis de renforcer le dialogue entre partenaires, d’identifier collectivement les défis rencontrés et de proposer des solutions durables. Il s’est inscrit dans une dynamique d’apprentissage continu et d’harmonisation des pratiques au service d’une agroécologie plus résiliente, inclusive et portée par une gouvernance efficace.